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Photo du rédacteurCindy Wohlwend

Maladie de shivering chez le cheval

Également connu sous le nom de "syndrome du frisson" ou de tremblements, ce terme fait généralement référence à un trouble des chevaux au cours duquel ils tremblent de manière incontrôlable. Il n'a pas encore été bien étudié, mais il est considéré comme relativement courant, des cas ayant été trouvés partout, de la France au monde entier, dans les deux groupes d'âge et les deux races de chevaux testés jusqu'à présent. De plus, les poneys semblent très sensibles et ne disposent d'aucune preuve réelle suggérant une implication génétique.


Qu'est-ce que la maladie de shivering chez le cheval ?


Encore aujourd’hui, la cause du shivering chez le cheval reste indéterminée. Cette maladie semble être la conséquence d’une hypertonie réflexe dont de nombreuses origines sont évoquées sans pour autant en définir une précisément une origine :

  • Nerveuse

  • Musculaire

  • Génétique

  • Infectieuse

  • Ostéoarticulaire

  • Traumatique

Néanmoins, la lésion nerveuse qui semble être la cause la plus probable pour expliquer les différents signes cliniques du shivering chez le cheval. Les grands chevaux (plus d’1m80 au garrot) semblent plus atteints que les poneys. Les facteurs aggravants Il semble que certains facteurs soient aggravants pour les chevaux atteints de shivering.

  • L’immobilité : La vie au parc semble être la plus adaptée pour les chevaux atteints de shivering

  • Le froid,

  • La douleur : un choc

  • Le stress,

  • Le travail trop intensif : si un travail d’entretien est conseillé, il a été observé que le sport intensif pouvait aggraver les signes et accélérer l’évolution du shivering.

Cette affection semble être la conséquence d’une hypertonie réflexe dont de nombreuses causes ont été abordées sans pour autant en définir une précisément : une origine nerveuse, musculaire, génétique, infectieuse, ostéoarticulaire, traumatique est possible dans ce cas. Néanmoins, c’est l’hypothèse de la lésion nerveuse qui semble aujourd’hui la plus probable pour expliquer les signes cliniques représentatifs du shivering chez le cheval.



  • Les grands chevaux (plus d’1m80 au garrot) semblent plus touchés, ce qui explique une forte prévalence chez les chevaux de trait et très faible chez les poneys.

Quels sont les symptômes de la maladie de shivering chez le cheval ?


Les chevaux atteints de shivering ont des difficultés à marcher car leurs muscles deviennent spastiques. Le terme "shiver" fait référence à un trouble intermittent qui provoque des secousses et des tremblements principalement des membres postérieurs des chevaux (surtout l'un d'entre eux). Les signes sont très variables d'un cheval à l'autre, de cas le plus légers au plus atteints on remarque néanmoins une constante : Lorsque le cheval doit,

  • Donner les pieds

  • Reculer

  • Tourner serrer

Ces symptômes apparaissent quel que soit le degré d'atteinte du cheval. On remarque fréquemment que le cheval : Lève brusquement son ou ses membres et peut même rester bloqué en l’air en hyperflexion et/ou en abduction, Le ou les membres atteints peuvent être tremblant. Les spasmes peuvent être parfois douloureux pour le cheval et créer de grosses contractures musculaires jusque dans la région dorsolombaire (dos du cheval). Cette affection touche plus généralement les postérieurs du cheval. Il peut arriver que dans les cas les plus graves les membres antérieurs du cheval soient également atteints. Cela peut même s'étendre jusqu'à l'encolure et la tête. Dans ce cas, même les muscles des paupières et ou des lèvres peuvent être touchés.



Quels sont les traitements des chevaux atteints de shivering ?

Les traitements pour la malade de shivering sont basés sur l'utilisation de médicaments ayant un effet sédatif. Ce traitement vise à réduire les spasmes musculaires et à soulager la douleur. Les médicaments antispasmodiques tels que la phénytoïne, le diazépam ou l'acépromazine constituent le pilier du traitement. En outre, il est important d'essayer de réduire autant que possible l'anxiété et le stress du cheval. Une bonne gestion de l'environnement dans lequel vit le cheval est également essentielle : un programme d'exercice régulier, une alimentation équilibrée, une écurie propre et spacieuse, etc. L'algothérapie équine, peut être un soin complémentaire. Elle ne réglera pas le problème de fond mais aidera la musculature de votre cheval à se détendre après les séances de travail. La cape et le tapis Capsular avec ses baumes aux huiles essentielles peuvent également favoriser la détente musculaire et diminuer les contractures, avant, pendant et après le travail. Ce dispositif peut véritablement venir soutenir la santé musculaire de votre cheval. En conclusion, la maladie de shivering chez le cheval est une affection qui peut être traitée avec des médicaments et de bonnes pratiques de gestion du quotidien du cheval touché. Si vous pensez que votre cheval peut être affecté, veuillez contacter votre vétérinaire.





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